De Katja Hochstrasser
Les femmes trans vivant avec le VIH présentent trois modèles distincts de transition.
Celles qui ne prennent actuellement pas d’hormones féminisantes ou ne subissent pas d’opération génitale ont un taux de participation au sexe transactionnel beaucoup plus élevé. Cela suggère que certaines pourraient renoncer à des interventions médicales afin de maintenir des activités génératrices de revenus.
Raymond van Huizen (Aix Marseille Univ, Inserm, IRD, SESSTIM) : « Nous formulons l’hypothèse que certaines femmes trans pourraient renoncer à ces interventions parce qu’elles affectent leur manière de gagner leur vie. Il est essentiel de s’attaquer à l’accès différencié à l’emploi formel et de réduire la marginalisation socio-économique. »
Lors de la participation à différentes sessions, une idée est revenue à plusieurs reprises :
La collaboration entre les professionnel·le·s de santé et les communautés doit être renforcée.
C’est pourquoi je recommande vivement à touxtes et d’assister à une conférence comme celle-ci.
Lien : Socioeconomic marginalization, social exclusion, and engagement in transactional sex among transgender women living with HIV: the role of multidimensional gender affirmation - PubMed