Une alimentation saine et variée permet de réduire les risques de maladies associées aux antirétroviraux et au virus.
Initié par des représentants des organisations de patients et organisé par la Clinique des maladies infectieuses de l’Hôpital universitaire de Zurich, un symposium dédié à l’avenir du traitement contre le VIH a eu lieu le 19 janvier dernier au Kraftwerk à Zurich.
Le diagnostic de VIH qui lui a été communiqué en Suisse ne l’a pas véritablement ébranlée. Le racisme, les préjugés, les discriminations et les exclusions ont fait qu’elle s’est forgé une carapace depuis longtemps. Aujourd’hui, elle soutient des personnes qui ont vécu des expériences similaires et tisse des liens entre elles.
La question lui vient à l’esprit régulièrement, comme surgie de nulle part.
En plein exercice d’écriture. En randonnée. Ou lors d’une activité quotidienne banale. Mais où sont donc tous les autres hommes hétérosexuels vivant avec le VIH ? Christopher Klettermayer à la recherche de ses semblables.
Elle est une légende à l’Hôpital universitaire de Zurich, son surnom est Vampire et elle a la plus grande collection de petits cochons ornant une salle de soins en Suisse. Pour ses patientes et patients, elle est la confidente dépositaire des soucis et des chagrins, l’épaule sur laquelle pleurer. Entretien avec Christina Grube, infirmière au grand cœur qui prendra sa retraite fin 2022.
Christopher Klettermayer, indétectable depuis des années et hétéro, évoque son expérience des rencontres. Il s’étonne encore et toujours des réactions angoissées des personnes à qui il confie vivre avec le VIH et du peu de connaissances qu’elles ont au sujet du virus. Mais lui non plus n’est pas à l’abri des incohérences.
En soi, l’idée n’était pas mauvaise. Je veux faire de l’art en lien avec le VIH,
mais je ne veux pas encore dévoiler ma séropositivité. Que faire? Je fais comme Banksy! Un nom d’artiste. L’anonymat, point barre. Ça ne doit pas être si difficile!
Les instituts suisses de recherche sont de plus en plus conscients de l’importance qu’acquiert l’implication des patient∙e∙s et du public (IPP), autrement dit la démarche consistant à impliquer des patient∙e∙s et des représentant∙e∙s du public en tant que partenaires à part entière dans la conception des travaux de recherche, leur réalisation et leur évaluation.
Comment réagir en tant que personne séropositive lorsque je dois lire dans les médias sociaux que je suis irresponsable, dangereux et une honte?
Christopher Klettermayer à propos des commentaires haineux en ligne.
C’est comment de prendre une, voire plusieurs pilules, chaque jour? Qu’est-ce que cela ferait si un jour ça n’était plus nécessaire? Christopher Klettermayer évoque son attitude vis-à-vis des médicaments contre le VIH et jette un regard sur l’avenir.
Claudia Bernardini travaille comme infectiologue et spécialiste du VIH au Centre de médecine de l’addiction Arud, une institution réputée en ville de Zurich pour les personnes toxicodépendantes. Elle prend en charge et conseille des personnes séropositives. Entretien sur le traitement contre le VIH.
Tout le monde ne consomme pas du porno. Un témoignage de Christopher Klettermayer, auteur et artiste, séropositif et activiste du VIH depuis 2013.
Les femmes qui ont des rapports sexuels avec des femmes («FSF») ne reçoivent pour
ainsi dire pas d’informations concernant les risques sexuels et la santé dans ce domaine. Est-ce dû au risque de VIH statistiquement minime ou à une fausse idée du sexe?
La campagne de l'année dernière pour la Journée mondiale de lutte contre le sida attire l’attention sur un problème qui reste préoccupant, même pour ainsi dire quarante ans après: celui de la discrimination des personnes séropositives. C’est ce qui ressort également des déclarations des cas de discrimination que l’Aide Suisse contre le Sida (ASS) communique deux fois par an à la Commission fédérale pour les questions liées aux infections sexuellement transmissibles (CFIT), qu’elle soutient pour le développement et la mise en œuvre de mesures appropriées. Ce monitoring réalisé par l’ASS depuis quinze ans permet de faire le point sur l’évolution dans les différents domaines de discrimination. Le bilan est suivi d’un bref aperçu des cas déclarés en 2020.
Au cours de la dernière décennie, aucun domaine médical n’a fait l’objet de recherches aussi intenses que celui de l’infection par le VIH. Les résultats ont été nombreux et les questions les plus urgentes semblent avoir obtenu une réponse. Mais de nouveaux défis surgissent. L’article qui suit retrace les principales percées des dix dernières années en médecine du VIH et montre les problèmes qu’il faudra résoudre à l’avenir.
Jeune activiste du Groupe SIDA Genève, Gleisson Juvino oeuvre entre joie et fierté à déconstruire les perceptions sur la vie avec le VIH. La trajectoire de ce nouveau visage non-binaire de la lutte charrie les résidus d’images négatives du passé. C’est aussi le récit de leur dépassement.
Philipp Spiegel vit avec le VIH depuis quelques années. Il évoque dans ce tout nouvel article la vie avec le virus et le passage du temps ainsi que ses effets sur l'apparence.
La question de la prise de poids sous traitement antirétroviral (ARV) préoccupe de nombreux patients séropositifs. De telles craintes sont-elles justifiées?
D’un point de vue virologique, le VIH et le Sars-CoV-2 ne se ressemblent guère. Peut-on néanmoins établir un parallèle avec les débuts de l’épidémie de VIH? Que nous enseignent les rapports de la société avec les personnes séropositives sur la manière d’aborder les patients atteints du coronavirus et les proches des groupes à risque? Peut-on distinguer des formes de discrimination récurrentes dans le sillage des épidémies et des pandémies?
Philipp Spiegel a été testé positif au VIH en 2013. Le diagnostic est tombé sans crier gare et a changé sa philosophie de vie tout comme sa perception de la masculinité et de la sexualité. Il raconte ici en toute franchise et sans fausse pudeur comment le diagnostic l’a déstabilisé dans sa condition d’homme et comment il a développé une nouvelle conscience de soi.
«Ne pas parler que du VIH, mais aussi de sexualité et de constellations familiales progressistes»
Philipp Spiegel a été testé positif au VIH en 2013. Le diagnostic est tombé sans crier gare et a changé sa philosophie de vie tout comme sa perception de la masculinité et de la sexualité. Il raconte ici en toute franchise et sans fausse pudeur comment le diagnostic l’a déstabilisé dans sa condition d’homme et comment il a développé une nouvelle conscience de soi.
Voilà cinq ans que Christoph Philipp Klettermayer a été diagnostiqué séropositif en Inde. Il se rappelle le moindre détail de ce 2 janvier 2014 à Mumbai. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts du Gange. Après des années difficiles, Klettermayer a fini par apprivoiser sa maladie. Et il est retourné en Inde pour la première fois depuis son diagnosti
Oui ou non? Aujourd’hui ou demain? Sur le mode offensif ou par étapes? Révéler sa séropositivité alors que l’ignorance et les préjugés vis-à-vis des personnes séropositives restent prédominants, c’est comment? Extrait du blog d’un homme hétérosexuel qui vit avec le VIH depuis cinq ans.
Angela Lagler ne cache pas sa séropositivité. Lors de ses apparitions en public, elle suscite souvent la perplexité, mais n’est jamais confrontée à des réactions négatives.
En 2008, la Commission fédérale pour les problèmes liés au sida (CFS) est montée au créneau en faveur des personnes séropositives sous traitement efficace. Sa fameuse déclaration suisse a fait des vagues et a été loin de faire l’unanimité.